One Ocean Summit : retour sur 3 jours d'événement
Du 9 au 11 février dernier, en marge du One Ocean Summit, sommet international des océans voulu par Emmanuel Macron, l’Institut de l’Océan, l’Ifremer, la Marine nationale et le consortium international Plankton Planet ont organisé un événement inédit pour découvrir la vie invisible des océans.
À bord de La Garonne, un bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain de la Marine, plus de 450 visiteurs ont pu découvrir, grâce à des chercheuses et chercheurs présents sur place, les dernières innovations technologiques pour observer le plancton, et la nouvelle génération de capteurs « frugaux » qui permettra une mesure uniforme et coopérative de la vie invisible des océans.
Lors de ces visites pédagogiques, de nombreux enfants ont aussi pu effectuer des manipulations ludiques grâce notamment au planktoscope, un microscope développé par Plankton Planet.
Durant ces trois jours, des personnalités engagées pour la recherche et les océans comme Jean-Louis Étienne, le célèbre explorateur, la ministre italienne de l’université et de la recherche, Maria Cristina Messa, ainsi que des membres de Wista (association de femmes ayant des postes à responsabilité dans le secteur maritime) ont pu échanger avec les chercheurs et chercheurs.
Discours officiel, coalition et rencontre ministérielle
En parallèle, Christophe Prazuck est intervenu en tant qu’ancien chef d’état-major de la Marine et directeur de l’Institut de l’Océan dans un atelier officiel du One Ocean Summit. Il a notamment évoqué l’importance de la multiplication des observations océaniques : « Pour accroître le nombre de ces observations, nous devons augmenter le nombre de capteurs biologiques. Dans le cadre de Plankton Planet, les chercheurs des stations marines de Sorbonne Université, du CNRS et de l’université de Stanford ont uni leurs efforts pour développer des capteurs avec une double contrainte de performance technique et de frugalité. »
À terme, l’objectif est d’inviter les jeunes chercheuses et chercheurs en biologie marine de Sorbonne Université à embarquer sur les bâtiments des forces navales françaises avec ces capteurs pour pouvoir étudier le microbiome océanique contenant la majeure partie de la biodiversité marine et régulant l’écologie de notre planète.
Le One Ocean Summit a aussi été l’occasion de présenter la Coalition de la transition éco-énergétique du maritime (T2EM), projet mené par le Cluster Maritime Français en partenariat avec le Ministère de la Mer et l’Agence de la Transition écologique (ADEME), à laquelle fait désormais partie Sorbonne Université.
Enfin, ce rendez-vous mondial majeur pour la préservation des océans aura permis aux chercheuses et chercheurs de Sorbonne Université d'échanger sur de futurs projets de recherche avec de nouveaux interlocuteurs. Une rencontre a d'ailleurs eu lieu entre les représentants des universités marines et la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal.