Orient et Méditerranée, textes - archéologie - histoire

Responsable : Pierre TALLET

L’équipe Mondes pharaoniques s’efforce de développer des recherches sur les institutions égyptiennes - gouvernementales, religieuses ou funéraires - à partir de l’étude de vestiges archéologiques et monumentaux, de l’analyse de programmes iconographiques, d’études prosopographiques et lexicographiques d’institutions et de fonctions et d’éditions d’archives documentaires, et de textes magiques funéraires et religieux. Elle s’intéresse également aux rapports de ces institutions avec celles des pays voisins de l’Égypte, notamment au Proche-Orient. Une grande part de ces travaux s’effectue dans le cadre d’une vingtaine de missions de terrain (missions archéologiques et documentaires) dont les membres de l’UMR sont responsables ou co-responsables, ou des membres actifs.

Responsable : Carole ROCHE-HAWLEY

Les recherches de l’équipe Mondes sémitiques portent historiquement sur le monde sémitique occidental ancien. Le terme de “monde”, volontairement souple, souligne que le champ d’études se focalise sur les peuples de l’Antiquité qui utilisaient des langues appartenant au groupe sémitique occidental et les écrivaient dans une écriture alphabétique, mais qu’il comprend aussi les zones d’expansion de ces cultures sémitiques hors du Proche-Orient (Afrique du Nord pour la culture phénicienne, Éthiopie et Érythrée pour les Sabéens, bassin méditerranéen pour la culture juive, Mésopotamie, plateau iranien et Asie en général pour la culture araméenne et plus tard syriaque). Elles se sont élargies également à la culture akkadienne et mésopotamienne elle-même.

Responsable : Sébastien MORLET

Les recherches portent sur l’étude de la Bible, de ses versions anciennes, et du judaïsme de langue grecque. L’équipe Antiquité classique et tardive est aujourd’hui un pôle de référence dans l’étude de la Méditerranée grecque et romaine. Elle constitue un ensemble pluridisciplinaire consacré à l’étude du monde grec et romain. Elle rassemble des hellénistes, des historiens, des historiens de l’art et des archéologues, en plusieurs pôles clairement individualisés et dotés chacun de programmes particuliers.
La prosopographie du christianisme ancien en Occident, la patristique latine et grecque, le judaïsme de langue grecque, l’architecture et l’urbanisme de la fin de l’Antiquité, mais aussi la numismatique du monde grec, l’épigraphie, l’histoire de la Rome impériale sont quelques-unes des orientations de ses travaux. L’Afrique du Nord antique constitue aussi un thème d’étude privilégié.

Responsable : Vincent DÉROCHE

Les domaines de recherche couvrent non seulement le champ d’étude byzantin proprement dit mais aussi l’Antiquité tardive et les civilisations proches de Byzance (Arménie, Géorgie, Russie ou Serbie médiévales) ainsi que les rapports entre l’Empire et ses voisins occidentaux notamment. L’unité de l’équipe vient du champ concerné ; elle aborde l’étude de Byzance par les méthodes les plus variées, sans exclusive, prenant garde d’associer toujours l’interprétation des textes quels qu’ils soient (littéraires, historiques, épigraphiques, documents d’archives) au témoignage des autres sources documentaires (archéologie, iconographie, numismatique, etc.).

Responsable : Alessia GUARDASOLE

L’équipe participe activement à l’entreprise de numérisation des œuvres médicales antiques en collaborant à la publication électronique des œuvres des médecins grecs. Sont actuellement disponibles, entre autres, Hippocrate, Galien, Oribase , Paul d’Egine et Théophane Nonnos.
Les activités de recherche de l’équipe se déploient à l’intérieur de quatre grands axes qui s’organisent chacun autour d’un thème spécialisé dans l’ecdotique et l’histoire des textes médicaux grecs (dont plusieurs à l’intérieur de projets internationaux).

Responsable : Jean-Pierre Van STAËVEL

Par leurs travaux portant sur des terrains s’étendant d’al-Andalus à l’Inde depuis les premières périodes islamiques jusqu’à l’époque ottomane, les chercheurs et chercheuses de l’équipe contribuent à renouveler l’histoire de ces mondes. Sont explorés les territoires traditionnellement considérés comme le centre du monde musulman, ainsi que ce que l’on s’est représenté comme la périphérie (les frontières et confins ; les zones rurales, montagneuses, désertiques ; les terres islamisées tardivement). Les chercheurs et chercheuses étudient les processus d’islamisation, dans un courant qui amena l’Islam depuis les territoires des premières conquêtes (Syrie, Irak, Égypte, Maghreb) aux zones qui ne seront pas arabisées, comme les franges de l’Afrique sub-saharienne, l’Asie centrale, méridionale et orientale. Cette dynamique a permis de mettre en perspective les objets du commerce maritime, les réseaux d’échanges et les lieux de circulation, stratégiques, comme les mers, les détroits, les ports.
Pour autant, la culture de l’Islam médiéval plus tardif n’est pas délaissée, et les systèmes politiques (gouverner en Islam) comme les productions intellectuelles, parfois considérées dans un cadre géographique dépassant ce monde, sont étudiées, ainsi que la culture matérielle, qu’il s’agisse de productions savantes comme les arts du livre ou d’usage quotidien comme la céramique.