« fossiles impossibles » : Kaspar Ravel, en résidence artistique à Sorbonne Université, expose au Théâtre de la Ville
Pour la deuxième année consécutive, Sorbonne Université accueille Kaspar Ravel dans le cadre de sa résidence au long cours. Cette année, en partenariat avec le Théâtre de la Ville, l’artiste présente l’exposition fossiles impossibles. Celle-ci explore l’héritage du nucléaire et rassemble des œuvres réalisées en collaboration avec des scientifiques. Elle sera présentée du 2 au 12 mai prochain, au Théâtre de la Ville (accès gratuit, Salle des Œillets, 2 Place du Châtelet, 75004 Paris).
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©Kaspar Ravel
Kaspar Ravel, « artiste-hacker » pluridisciplinaire, présente sa nouvelle exposition, fossiles impossibles, Artefacts du nucléaire. À travers cette exposition, Kaspar Ravel interroge le regard qu’auront les futures civilisations sur notre époque, en particulier les enjeux du nucléaire. L’artiste explore ainsi l’héritage du nucléaire à l’échelle mondiale, de l’énergie à l’armement, de ses matières fissiles (uranium, plutonium…) à ses fossiles.
Cette exposition qui se tiendra du 2 au 12 mai prochain au Théâtre de la Ville, sera accompagnée d’un programme comprenant: un DJ set, des visites guidées avec Kaspar Ravel, un atelier Do It Yourself d’un compteur Geiger, ainsi qu’une conférence performée (Les images à l’ère du nucléaire, présentée par Kaspar Ravel).
Le vernissage de l’exposition en présence de l’artiste aura lieu jeudi 2 mai prochain, de 18h30 à 23h, Salle des Œillets au Théâtre de la Ville. Pour l’occasion, un DJ set proposé par NEK aura lieu de 19h à 21h.
Le partenariat entre Sorbonne Université et le Théâtre de la Ville
Sorbonne Université et le Théâtre de la Ville ont développé depuis plusieurs années des liens forts tissés autour d’une programmation commune. Une soirée exceptionnelle prévue le 4 juin 2024 sera l’occasion de célébrer la signature d’une convention de partenariat qui permettra de renforcer et d’amplifier ces collaborations. L’ambition partagée de Sorbonne Université et du Théâtre de la Ville est de donner à comprendre les connaissances issues de différentes disciplines scientifiques et de les mettre en scène de manière accessible et esthétique à travers des formats hybrides et originaux. La sortie de résidence de Kaspar Ravel incarne notamment cette ambition : l’artiste proposera à l’occasion de la soirée du 4 juin 2024, une conférence performée en résonance avec l’exposition fossiles impossibles.
La première résidence artistique de Sorbonne Université
Depuis le 1er octobre 2022, Sorbonne Université accueille sa première résidence artistique. À travers cette résidence, Sorbonne Université souhaite accroître les liens entre la recherche et la création. Cette résidence, d’une durée de trois ans, est consacrée aux arts numériques. Ceux-ci ont la particularité d’intégrer l’évolution de pratiques artistiques traditionnelles avec l’émergence de champs nouveaux issus de combinaisons liées à l’évolution des technologies. Le monde scientifique et celui des arts numériques ont en commun le principe de la culture libre, ouverte et publique.
©Sorbonne Université – Pierre Kitmacher
Kaspar Ravel, « artiste-hacker » pluridisciplinaire
Kaspar Ravel développe sa pratique artistique numérique en détournant la technologie pour créer des formes narratives à partir des défauts des systèmes numériques (bugs, bruits, déformations) qu’il interprète et transcrit sous forme d’installations artistiques et de performances audiovisuelles. La pratique artistique de Kaspar Ravel relève du mouvement du glitch art, dont les créations hybrident la poésie et les algorithmes, l’immersion sensorielle et la critique sociale.
Cette deuxième année de résidence fait partie intégrante du projet « Artefacts affectifs » que Kaspar Ravel déploiera durant trois ans à Sorbonne Université.