Jonathan Atsu

Vice-champion de France du 200 m nage libre, le Bayonnais Jonathan Atsu, 24 ans, s’est qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo. En parallèle, cet étudiant en licence MIPI (mathématiques-informatique-physique-ingénierie) bénéficie du dispositif d’accompagnement de Sorbonne Université lui permettant de concilier ses études avec son statut de sportif de haut niveau. Rencontre.

Depuis quand baignez-vous dans la natation ?

J’ai commencé la natation à 7 ans à Bayonne, ma ville d'adoption, en suivant l’exemple de mon meilleur ami qui en faisait régulièrement. C’est aussi un sport qui m’avait été conseillé, à l’époque, par mon médecin pour soulager mes problèmes de dos.

À partir de quand vous êtes-vous dit : je veux être nageur de compétition ?

J’ai très vite aimé les compétitions et quand j’ai vu Alain Bernard décroché son titre olympique à Pékin en 2008, cela m’a conforté dans mon envie de faire de la natation de haut niveau. Puis, en 2012, j’ai intégré le pôle espoir de Bordeaux.

Que représentent les Jeux olympiques pour vous ?

Un rêve d’enfant ! Depuis que je fais des bons chronos, je me projette vers les Jeux olympiques. C’est aussi un véritable honneur de représenter la France dans cette grande compétition sportive.  

Vous êtes étudiant en MIPI à la faculté des Sciences et Ingénierie. Comment Sorbonne Université vous aide-t-elle à concilier le sport de haut niveau et vos études ?

Essentiellement grâce à l’aménagement de mon emploi du temps qui me permet de poursuivre mes études d’informatique et de me concentrer à fond sur mon sport et mon entraînement rigoureux. J’ai aussi eu l’opportunité, grâce au partenariat avec l’INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), d’avoir un professeur de mathématiques qui venait nous donner des cours à distance.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière sportive ?

Pour l’instant, je suis vraiment focalisé sur les Jeux olympiques… qui seront malheureusement mes premiers et derniers. J’envisage, en effet, de mettre un terme à ma carrière pour me consacrer davantage à mes études d’informatique que je vais poursuivre à Bayonne, dans ma ville.