Fernanda Vendrame
Doctorante en 2ème année - UTC
Vers la propulsion électrique des aéronefs : une question de précision et sécurité
Electrifier la propulsion des aéronefs. Voilà un des grands objectifs de l’industrie aéronautique aujourd’hui. L’utilisation de l’électricité, que ce soit dans une configuration hybride ou 100% électrique, permet d’optimiser les performances, réduire les impacts environnementaux, réduire les besoins de maintenance, ainsi que développer de nouveaux marchés, tel que celui des VTOL (Vertical Take-Off and Landing), qui sont des véhicules multi-rotors à décollage et atterrissage verticaux ou plus communément appelés « voitures volantes ».
Or, si on parle de propulsion électrique, on parle tout de suite d’un élément indispensable. La batterie ! Pour qu’elle puisse assurer cette fonction essentielle, il faut une maîtrise parfaite de son comportement électrique. Il faut que l’on sache combien d’énergie et de temps de vol il nous reste, car on ne veut pas qu’elle s’éteigne en plein vol de la même façon que notre portable s’éteint au milieu d’un appel alors qu’il lui restait (en théorie) 15% de charge !
Le grand défi est d’estimer la charge disponible alors qu’elle n’est pas la même que la charge stockée, car elle varie tout le temps en fonction de la température et de la puissance sollicitée. Mon objectif est donc de bien modéliser le comportement de la batterie et de fournir en temps réel des estimations des réserves afin de profiter pleinement de l'énergie embarquée et vous assurer un voyage en toute sécurité.
Ecole doctoral Sciences de l'ingénieur - UTC