Benoît Reynier

Benoît Reynier

Benoît Reynier est doctorant de deuxième année dans l'école doctorale Physique d'Ile-de-France. Il est encadré par Mathieu Mivelle à l'Institut des Nano-Sciences de Paris. 
 

Curieux du monde qui m’entoure, je n’ai jamais compris ce qu’était la lumière. J’ai décidé d’en faire une thèse.

Lumineux nano-monde

Voulez-vous expérimenter l’interaction entre la matière et la lumière ? Lisez ces lignes ! En effet, la lumière issue de votre écran arrive dans votre œil et stimule les récepteurs nerveux (matière) qu’elle y trouve. Simple non ? 

Soyons plus précis. La lumière est une onde électro-magnétique. Nous y retrouvons donc une composante électrique (le soyeux pelage de votre chat se dressera au frottement d’un ballon de baudruche) et une composante magnétique (prenez la collection complète des départements de la France aimantée sur votre frigo).
Théoriquement, la matière peut interagir avec ces deux composantes. Or, physiquement, il est beaucoup plus facile de le faire avec la composante électrique, laissant de côté l’autre moitié méconnue de l’infinité des interactions possibles avec la composante magnétique.

C’est ici que débute mon travail de recherche.
Grâce à sa nature ondulatoire, la lumière se comporte d’une manière tout à fait nouvelle dans le monde de l’infiniment petit, dans le domaine des nanosciences. En utilisant les outils de la nanotechnologie (ma nano-loupe et ma nano-pelle), je pense, je fabrique et je teste des antennes. Ce sont simplement des structures, dont je choisis la forme, les dimensions et le matériau (tel un disque en aluminium). C’est comme si j’étudiais une fourmi, quelque part en France. Ces antennes vont imposer une répartition différente pour les deux composantes de la lumière, révélant à cette échelle ces interactions fondamentales et méconnues.