ENRIO 2023 - Focus sur la dimension sociale de l’intégrité scientifique et sur une science ouverte responsable
Le 2e Congrès du Réseau européen des offices d’intégrité scientifique (ENRIO) s’est tenu sous l’égide de l’Office français d’intégrité scientifique (Ofis) à Sorbonne Université les 7 et 8 septembre 2023.
Les 14 conférences des 5 sessions plénières sont en ligne sur la plateforme du congrès.
À voir en particulier :
Les interventions de conférenciers français
- Stéphanie Ruphy, directrice de l’Ofis, sur l’intégrité scientifique et l’engagement des chercheurs (Session A, 1re conférence)
- Marin Dacos, conseiller science ouverte au MESR, sur les dangers du maintien en ligne d’articles rétractés ou de références à des articles rétractés (Session C, à partir de 2’53’’)
- Anne-Catherine Fritzinger, DGSA Diffusion des savoirs - Bibliothèques, archives, culture, patrimoine et édition académique, Sorbonne Université, sur le lien entre science ouverte et intégrité scientifique à Sorbonne Université (Session C, à partir de 16’50’’)
Les interventions des spécialistes et experts
- Cyrus Mody (Maastricht) et Lissa Roberts (Twente), historiens des sciences, qui, à partir d’exemples, parlent en faveur d’une approche élargie de l’intégrité scientifique prenant en compte les dimensions parfois problématiques d’ordre éthique, social, politique ou environnemental (Session A, à partir de 43’47’’)
- C. K. Gunsalus (Illinois Urbana Champaign, National Center for Principled Leadership & Research Ethics) sur Environnements de recherche, intégrité scientifique et confiance publique (Session D, 1re conférence),
- Carthage Smith (OCDE) sur Intégrité scientifique et sécurité dans l’écosystème global de la recherche (Session E, 1re conférence).
Un poster : « N’hésitez pas à tester vos connaissances en matière de fraude ! »
Parmi les posters présentés : Ten simple rules for scientific fraud and misconduct (10 façons simples de tricher en recherche) a beaucoup intéressé les participants. Conçu à partir d’un préprint de Nicolas Rougier et son collègue John Timmer, il est fondé sur l’analyse de cas réels de tricherie.