358 200 € alloués à cinq projets à fort potentiel de transfert
Dans le cadre de la première session du programme de prématuration 2023, le Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) de l’Alliance Sorbonne Université annonce le financement de cinq projets à potentiel de transfert. Au total, une enveloppe de 358 200 € sera affectée à ces projets ambitieux pour la plupart orientés santé.
Le comité de sélection de l’appel à projets, comprenant des experts de l’ensemble des établissements du pôle universitaire d’innovation et du monde socio-économique, a sélectionné cinq projets sur les quinze déposés, dont la majorité concernait des applications en santé.
- Le projet PEPAGRO, porté par Stéphane Octave, ingénieur de recherche au sein du laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire (GEC) de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC/CNRS) sur le développement de molécules protectrices de plantes agricoles contre la bactérie Xylella fastidiosa, dans une approche de lutte bio inspirée.
- Le projet DiaBoLyme, porté par Séverine Padiolleau, maîtresse de conférence au laboratoire GEC de l’UTC (UTC/CNRS) sur la conception de sondes pour le développement d’un test diagnostic direct multiplexé contre la borréliose de Lyme, dans une approche alliant biotechnologie et intelligence artificielle.
- Le projet VacTauche, porté par le professeur Bertrand Bellier du laboratoire Immunologie, Immunopathologie et Immunothérapie (Sorbonne Université/INSERM) et Guillaume Dorothée, directeur de recherche au Centre de recherche Saint-Antoine (Sorbonne Université/INSERM) sur le développement de vaccins tolérogènes dans les tauopathies, des maladies neurodégénératives qui affectent des zones distinctes du cerveau.
- Le projet Safe-Cell-Therapy, porté par Arnaud Gautier, professeur au sein du laboratoire des biomolécules (Sorbonne Université/CNRS/ENS/PSL) et Franck Perez, directeur de recherche CNRS au sein du laboratoire biologie cellulaire et cancer (Institut Curie/Sorbonne Université/CNRS), sur la sécurité de thérapie cellulaire par l’intégration de modules de contrôle.
- Le projet Cône porté par Serge Picaud, directeur de l’Institut de la Vision (Sorbonne Université/CNRS/INSERM), dont l’équipe développe des molécules protectrices des photorécepteurs à cônes contre la dégénérescence intervenant dans les formes de DMLA sèches ou humides, dystrophies héréditaires et lors des décollements de la rétine.
Ces financements vont permettre aux porteuses et porteurs de projet de valider la preuve de concept de leur invention, d’identifier une ou des applications potentielles et/ou de renforcer les actifs de propriété intellectuelle envisagés.