3 questions à Frédérique Peronnet : doyenne de la faculté des Sciences et Ingénierie et membre du Conseil d’Administration de Sorbonne Université

Dans la continuité du précédent mandat, j’ai structuré mes priorités autour de trois grands axes. Le premier, c’est de soutenir la formation et la recherche, qui est au cœur de la mission de l’Université. Le deuxième concerne les enjeux environnementaux et sociétaux, comme l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la lutte contre les discriminations et l’amélioration des conditions de travail tant pour le personnel que les étudiantes et étudiants. Enfin, le troisième axe porte sur l’organisation interne de la faculté, avec une attention particulière sur la transition numérique.

Depuis ma nomination, je découvre de manière plus approfondie la diversité des initiatives de la Fondation Sorbonne Université. Je n’avais pas pleinement conscience de l’étendue de ses activités, dont beaucoup sont liées à l’heure actuelle à la faculté de Santé. Il y a encore trop peu de projets issus de la faculté des Sciences et Ingénierie soutenus par la fondation et je pense qu’il il y a un réel potentiel à exploiter. Comme membre du Conseil d’Administration, je souhaite faciliter les liens et entre la Fondation et les porteurs de projets pour promouvoir de nouvelles collaborations.

La Fondation Sorbonne Université joue déjà un rôle important pour aider les étudiantes et étudiants, grâce à son programme de bourse Passeport, notamment la bourse Passeport pour les Sciences Pluri’Elles qui s’adresse aux étudiantes en Sciences. Je pense qu’il faudrait encore étendre ce soutien. Trop d’étudiantes et étudiants sont en situation de précarité et méritent d’être accompagnés dans la poursuite d’études longues. Il serait également intéressant d’obtenir des retours de celles et ceux qui ont bénéficié de ces bourses et ont pu mener à terme leur parcours académique.

De plus, la Fondation Sorbonne Université pourrait jouer un rôle d'amorçage pour des projets de recherche plus originaux. Je pense aux projets qui sortent des sentiers battus et qui ne rentrent pas dans les cases des financements habituels. En levant des fonds privés, la Fondation a cette liberté de soutenir des initiatives audacieuses et différentes. C’est un atout pour dynamiser la créativité au sein de notre faculté. La Fondation doit être un atout pour les équipes de recherche et la communauté étudiante de la faculté.