Ronan Delalande
Doctorant 3ème année
Nanotechnologie et étude des nanoparticules, le son plus fort que la lumière ?
Les nanoparticules sont aujourd’hui partout autour de nous : depuis nos crèmes solaires jusqu’à nos appareils électroniques préférés. Rien que la course à la miniaturisation en électronique donne aujourd'hui des transistors de quelques nanomètres seulement, plusieurs milliers de fois plus petits que la moindre cellule de notre peau ! L'intérêt pour toutes ces particules vient justement de leurs tailles qui leur confèrent des propriétés uniques. Leur omniprésence nécessite d'étudier ces propriétés. Mais si la taille est à l'origine de cet intérêt, elle est aussi la première des difficultés lorsque l'on souhaite les caractériser. Ces particules sont si petites que même le meilleur des microscopes permet à peine de les distinguer. Il faut donc passer par des moyens détournés. Parmi lesquels, le son ! Lorsqu'une onde sonore traverse une nanoparticule, celle-ci peut se mettre à vibrer. Mais pas de n’importe quelle façon ! Chaque particule a sa propre façon de s’animer. Cela dépend de sa taille ou de sa forme mais aussi des propriétés des matériaux qui la composent ou encore des défauts internes qu’elle peut avoir. Étudier la manière dont une particule vibre permet de déterminer toutes ces propriétés. L'environnement dans lequel se trouve une particule influence également ses vibrations. Les nanoparticules, en vibrations grâce au son, peuvent donc être utilisées comme des sondes afin d'en apprendre plus sur d'autres structures et ce, à l'échelle nanométrique ...
Ecole doctorale Sciences mécaniques, acoustique, électronique et robotique
Laboratoire Institut des Nanosciences de Paris