Les UE de DFGSM2 et DFGSM3

Les UE de DFGSM2 et DFGSM3

Avant la mise en place du DFGSM en 2013, la faculté de médecine avait déjà introduit dans les parcours de PCEM2 et DCEM1, deux UE dans chacune de ces années. L’objectif principal était une initiation à la recherche pouvant faciliter, selon la reconnaissance de ces UE, l’inscription à une année-recherche pendant l’internat.

Le décret de 2013 introduisant officiellement ces UE libres dans le DFGSM n’a pas entrainé de modification dans le contrôle des connaissances de la faculté de médecine qui considère ces UE comme une matière à part entière et qu’il faut valider avec la moyenne pour passer dans l’année supérieure.

Ces 2 UE par année sont donc obligatoires, sauf pour les étudiants déjà détenteurs d’un M2 ayant intégré le DFGSM par la passerelle et pour les étudiants inscrits dans le cursus médecine-sciences (environ 25 sélectionnés en début de DFGSM2 – cf présentation du cursus médecine-sciences)

Les objectifs de ces UE

  1. Le premier est de faire découvrir aux étudiants les démarches scientifiques indispensables aux travaux de recherche, d’expliquer des méthodes et des techniques et d’approfondir des notions médicales et/ou fondamentales. Toutes les UE répondent à cet objectif.
  2. Le deuxième est de valider les 2 UE chaque année pour passer dans l’année supérieure, car elles font partie du programme du DFGSM. Chaque UE s’obtient avec la moyenne et est obligatoire.
  3. Le troisième est de « pouvoir » faire reconnaitre ces 4 UE durant l’internat pour s’inscrire dans un M2  (année-recherche), le M2 étant le passage obligé pour entamer une carrière hospitalo-universitaire (chef de clinique assistant pour commencer, puis éventuellement une continuité vers Maitre de Conférence MCU-PH ou Assistant Hospitalo-Universitaire AHU, puis pour de plus rares destinées Professeurs des Universités-Praticien Hospitalier PUPH).
  4. Au delà qu’au delà de la formation scientifique pures,  certaines UE permettent un approfondissement de notions médicales (dissections par exemple) ou une ouverture vers d’autres disciplines (anglais médical par exemple).

En pratique, les étudiants de DFGSM2 et DFGSM3 choisissent 2 UE par an selon un tirage au sort par ordre alphabétique. Les UE ont un volume horaire de 60h et se déroulent sur 2 semaines consécutives. L’examen a souvent lieu à la fin de la 2e semaine sauf exception. Chaque UE se valide avec une note supérieure ou égale à 10/20 et bénéficie d’une session de rattrapage en cas d’échec, comme tout autre matière du cursus.

L’obtention de ces 4 UE fait l’objet d’une attestation que la faculté remet à chaque étudiant en fin de cursus, avec le titre de chaque UE, la note et les 6 points ECTS attribués par UE. Par contre, il n’y a aucune reconnaissance par la faculté d’une quelconque équivalence de M1 car les UE effectuées ne peuvent pas correspondre à un cursus de M1, elles sont rarement cohérentes entre elles et le stage de 3 mois en laboratoire n’est pas réalisé (il est uniquement réalisé dans le cursus médecine-sciences).

Une fois dans le 3e cycle, c’est à l’interne de faire reconnaître ses UE partiellement ou en totalité par son futur directeur de M2 s’il envisage une carrière universitaire. Pour pouvoir s’inscrire à un M2, l’interne devra, dans la majorité des cas, se soumettre aux modalités du CHU où il effectue son internat, valider de nouvelles UE de M1 directement en rapport avec son futur M2 et réaliser le stage de 3 mois en laboratoire.

La négociation reste encore toutefois un peu plus aisée si l’interne fait son internat dans son CHU d’origine.

Pour faciliter cette reconnaissance, il est conseillé de choisir des UE qui font partie d’un M1 mais elles restent relativement rares par rapport à l’ensemble des UE proposées. Il faut également tenter de choisir des UE ayant une certaine cohérence entre elles mais ce n’est pas évident étant donné les modalités de choix. Enfin, idéalement, il faut suivre des UE en lien avec la future spécialité ou le futur M2, mais comment prévoir 5 ans avant ?

Quoi qu’il en soit, sans certitude pour l’avenir certes, ces UE apporteront toujours un plus dans le raisonnement scientifique et clinique.

Marie-Christine Renaud et Pr Emmanuel Letavernier (coordonnateur des UE du DFGSM)